Lorsqu’on atteint un certain âge ou que l’on se retrouve en situation de handicap suite à un accident, on perd inévitablement en autonomie. Toutefois, cela ne se traduit pas forcément par un placement dans un établissement spécialisé puisque nous sommes nombreux à préférer rester chez nous. C’est là qu’une aide à domicile apparaît nécessaire afin d’arriver à un quotidien plus confortable. Dans cet article, on fait le point avec vous sur la situation en France en 2023.
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Quels sont les besoins des personnes dépendantes à domicile ?
Toutes les personnes dépendantes n’ont pas exactement le même profil et il convient dans un premier temps d’aborder le sujet des personnes âgées (plus de 60 ans) qui sont les plus concernées dans la population générale. Si on se fie à une étude Insee parue en 2018, la perte d’autonomie concernerait 14% des personnes âgées vivant à domicile. L’aide provient alors principalement de l’entourage, mais peut aussi venir d’un professionnel (en savoir plus sur le site d’essentiel autonomie).
Concernant les besoins des seniors, ils peuvent concerner l’hygiène, l’alimentation, le ménage, les courses, les démarches administratives ou encore le maintien du lien social. Pour ce qui est des personnes jeunes souffrant d’un handicap, il n’y a pas de différences majeures, si ce n’est une assistance plus spécifique pour les soins médicaux réguliers. D’où l’intérêt de faire intervenir des professionnels de la santé à l’instar des infirmiers et aides-soignants à domicile.
Quelles sont les solutions proposées en France en 2023 ?
Comme nous l’avons suggéré dans la précédente partie, l’entourage a une importance capitale pour l’aide à domicile des personnes dépendantes. Pour vous donner des chiffres concrets, 42% des 75 ans ou plus bénéficient d’une aide de leurs proches durant leur vie quotidienne. En ce sens, il est d’ailleurs possible de devenir soi-même aidant familial et d’être rémunéré pour l’aide apportée à ses proches. Bien sûr, il y a certaines règles et conditions à respecter (ne pas être le conjoint ou le concubin par exemple).
Autrement, on peut recourir aujourd’hui à service d’aide et d’accompagnement à domicile (SAAD) qui emploie des auxiliaires de vie sociale (AVS) ou des assistants de vie (AD) qualifiés et formés. Si la personne dépendante est bénéficiaire de l’APA (allocation personnalisée d’autonomie), elle peut financer en grande partie ce service d’aide. Précisons qu’il n’est pas nécessaire d’avoir de graves problèmes de santé pour bénéficier de l’APA : il faut simplement être en mesure de prouver une perte d’autonomie suffisante suite à une évaluation réalisée par des professionnels.